Ces animaux mi-zèbre, mi-girafe, endémiques du Congo, sont une espèce en danger. Animal intrigant, l’okapi a d’abord été classé par les scientifiques parmi les équidés avant de rejoindre la seule espèce du genre Okapia de la famille des Girafidés . Animal insaisissable, fascinant et singulier, il n’en reste pas moins fragile et nécessite que l’on prenne soin de lui en respectant ses besoins spécifiques.
Les okapis : hybrides comme les formations que nous proposons et atypiques comme les publics que nous accompagnons !
Vous ne serez pas surpris si je vous dis qu’enfant, à la question « qu’est ce que tu veux faire comme métier quand tu seras grande ? », je répondais « fermière ! ».
Fascinée par tous les animaux que je rencontre, infirmière autodidacte pour pigeons blessés et chat errants, je tombe dans la marmite des chevaux à mes 10 ans. Ma rencontre avec eux est fulgurante et modèle mon univers affectif.
Je m’oriente sans surprise vers un BTS agricole gestion de centre équestre en Normandie et poursuit avec un Brevet d’Etat d’Educateur Sportif d’Equitation spécialité CSO. C'est également à cette période que j'adopte Mescal, mon premier chien, un berger Malinois dont la loyauté et la pertinence marquent encore mon souvenir ému. Puis un peu plus tard Rambo, un Beauceron au grand cœur.
Je travaille et enseigne dans des écuries de concours et centres équestres et commence sans le savoir à approcher la médiation équine en accueillant des personnes déficientes visuelles que je fais monter à cheval. Puis un autre groupe de personnes déficientes cognitives, puis un autre groupe de personnes déficientes motrices, puis un autre groupe...
Je quitte mes fonctions d’enseignante d’équitation et intègre une équipe de travailleurs sociaux dans un lieu de vie non traditionnel qui accueille « les patates chaudes » de la protection de l’enfance, avec comme support éducatif le cheval et le chien. Je me casse les dents sur le positionnement éducatif avec ces jeunes qui me poussent dans mes retranchements. Je sais mieux faire avec les chevaux difficiles qu’avec ces ados dont je ne sais pas lire les comportements. Publics en réinsertion, cérébraux-lésés, je cherche ma pratique jusqu'à ce que la directrice d’un foyer occupationnel pour personnes atteintes d’infirmité motrice cérébrales me fasse une proposition : venir travailler dans son établissement et me former au métier d’aide médico-psychologique, tout en développant une petite ferme pédagogique.
Ces expériences vont être révélatrices à deux niveaux : la nécessité de se former et la pertinence de la place de l’animal dans la relation d’accompagnement.
Je réalise ma formation d’AMP à l’IRTS de Talence. Cette même année, l’appel du grand vert m’exile en Guyane pour une parenthèse de 12 ans. J’y poursuis des études d’éducateur spécialisé, puis un Master en Pratique de l’Ingénierie, de l’Education, du Travail et des Sociétés.
Je travaille dans une communauté thérapeutique avec des adultes toxicomanes où je monte un atelier avec des chevaux.
Je spécialise à partir de ce moment-là ma pratique de la relation d’accompagnement avec l’animal qui se révèle être un auxiliaire psychosocial particulièrement pertinent.
J’occupe également des fonctions d’éducateur spécialisé en protection de l’enfance dans le cadre de mesures d’assistances éducatives ordonnées par le Juge pour enfants. Je monte un partenariat avec un guide de forêt et nous organisons des sessions d’immersion dans la nature que j’intègre à mes accompagnements éducatifs. Je suis très investie dans les questions qui touchent à l’interculturalité et la place des animaux dans les différentes représentations culturelles, entre télescopage et accordage.
Je partage ces années avec Baïla et Janga, mes chiennes Rottweiler et Dogue de Majorque, modèles de sociabilité et de douceur. Je suis férue d’expéditions en forêt amazonienne que je parcours à la rencontre de la faune sauvage.
Je continue à me former : aux thérapies brèves avec Reynaldo Perrone et à l’analyse systémique avec Guy Hardy, mes maîtres à penser dont la fluidité et la justesse du propos me fascine. Je garde de l’enseignement de Guy un principe si simple et fondamental dans la relation d’aide « Il faut allumer des soleils ».
Dans un même temps j’interviens en tant que formatrice à l’Institut Régional de Développement du Travail Social de Cayenne et je me forme à la démarche qualité pour être référente qualité de 3 services d’assistance éducative en milieu ouvert. J’occupe par la suite un poste de responsable pédagogique à l’IRDTS de Cayenne.
Mais de mon bureau climatisé, la nature, les animaux, le terrain me manquent...
Je quitte la Guyane en 2016 avec le projet de créer une ferme sociale et thérapeutique. Le lieu trouvé est vierge et demande de nombreux aménagements. Rapidement j’accueille ma jument Anika, mes poneys Chocolatine et Drogo. L’observation de leurs interactions dans un environnement ouvert redéfinit mes représentations. L’aventure Okapis démarre avec eux et Moby (berger Suisse), Mishka (ma princesse Pomsky) puis Ramses (mon grand chamallow Léonberg), mes premiers chiens médiateurs officiels!
Je retrouve la référente pédagogique de ma formation d'AMP qui me propose d'intervenir en tant que formatrice à l’IRTS de Talence : méthodologie de projet, organisation du secteur médicosocial, protection de l’enfance, carences affectives ...
Je réalise une formation en médiation animale, pour structurer mes activités que je développe à ma ferme, mais je suis très déçue par la pauvreté du contenu et le manque de pertinence de l’analyse de la relation homme/animal.
Je privilégie alors les formations en éthologie, les lectures et l’observation directe de mes animaux. Je comprends qu’être praticien en médiation animale est avant tout une question de posture et d’accordage mutuel.
Je n’ai qu’une idée en tête : réfléchir, structurer et définir l’offre de formation en médiation animale !
Je plante alors à l’IRTS de Talence la graine de l’élaboration de formations de médiation animale en travail social, soutenue par des formateurs et responsables pédagogiques. La graine germe tant et si bien que nous développons à présent ce partenariat depuis 6 ans, tant en formations de praticiens en médiation animale qu’en accompagnement des structures du médicosocial porteuses de projets animaliers.
En parallèle, je développe mes ateliers de médiation animale, découvre et accueille de nouveaux animaux et construit des partenariats pérennes avec des établissements du secteur médicosocial, centres hospitaliers ou encore administration pénitentiaire.
En 2020, tout en maintenant ma collaboration avec l’IRTS de Talence, je crée un organisme de formation pour développer des accompagnements et formations pratiques en médiation animale, équine et projets d’accueil d’animaux.
Depuis, Martine, gérante d’un organisme de formation en travail social, Céline, équithérapeute et éducatrice spécialisée et Joé, animatrice et soigneur animalier, ont rejoint l’aventure Okapis, contribuant à sa croissance et son épanouissement.
Ces animaux mi-zèbre, mi-girafe, endémiques du Congo, sont une espèce en danger. Animal intrigant, l’okapi a d’abord été classé par les scientifiques parmi les équidés avant de rejoindre la seule espèce du genre Okapia de la famille des Girafidés . Animal insaisissable, fascinant et singulier, il n’en reste pas moins fragile et nécessite que l’on prenne soin de lui en respectant ses besoins spécifiques.
Les okapis : hybrides comme les formations que nous proposons et atypiques comme les publics que nous accompagnons !
Nos formations sont certifiées Qualiopi
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